Chute, bien prévenir les risques du quotidien chez les seniors
Publié le 1 octobre 2021
3 minutes de lecture
Les risques de chutes concernent 1 personne sur 3 chez les plus de 65 ans, et 1 personne sur 2 chez les seniors de 85 ans et plus. Quelles sont les principales causes de chutes ? Comment repérer les facteurs de risque ? Nous vous donnons quelques exemples d’actions à mettre en place pour limiter ces risques au quotidien et adapter l’environnement de votre proche.
Les principales causes de chute à domicile
Première raison du départ du domicile, la chute résulte d’une conjonction de plusieurs causes comme l’état de santé, des comportements à risque et un environnement accidentogène.
L’état de santé est un élément majeur dans le risque de chute. Troubles de la vision, de l’audition et de l’équilibre, diminution de la force musculaire, douleurs et maladies chroniques, maladies neurodégénératives, prise de médicaments sont autant de facteurs aggravants.
De plus, il arrive que les seniors adoptent certains comportements dangereux comme se mettre sur la pointe des pieds pour attraper des objets lourds et hauts, mettre des vêtements trop amples et des chaussures mal adaptées.
Enfin, l’environnement à domicile est parfois accidentogène : tapis non-fixés, endroits mal éclairés, escaliers un peu raides sont autant de points d’attention à considérer pour prévenir les éventuelles chutes.
Repérer les facteurs de risques pour mieux accompagner
Quelques signes peuvent vous alerter pour prévenir les chutes dans le quotidien, comme par exemple :
une chute récente
une modification de la façon de marcher
une sensation de fatigue plus importante
une baisse de la vue
ou encore une prise de plus de 3 médicaments par jour
Ce type de signes doit vous alerter sur la nécessité de mettre en place un accompagnement qui peut passer par l’adaptation de l’ergonomie du domicile, le recours à une auxiliaire de vie voire un suivi médical.
Quelques exemples d’actions de prévention à mettre en place
La chute est, par définition, un événement accidentel et donc très difficile à anticiper. Cependant, il est possible d’agir pour limiter les risques potentiels via des dispositifs d'alerte, une adaptation du lieu de vie et en utilisant certaines parades pour réaliser des actions quotidiennes. Il est démontré que plus le temps passé au sol est long, plus les conséquences physiologiques et psychologiques sont lourdes. Les dispositifs d'alerte ont pour vocation de prévenir les secours rapidement et d’ainsi limiter le temps d’immobilité après la chute.
- détecteurs de mouvement
- systèmes de téléassistance
- numéros de téléphones d’urgences pré-enregistrés (favoris)
Vous pouvez faire appel à des ergonomes pour adapter le lieu de vie de votre proche en perte d’autonomie. A votre échelle, vous pouvez également mettre en place quelques-unes des solutions suivantes :
bandes antidérapantes dans les endroits glissants : salle de bain, douche, pièces avec du carrelage, marches,
éclairage des lieux de passages comme les allées et les abords des portes, les escaliers, les couloirs,
rampes et poignées dans les escaliers, la salle de bain, proche du lit…
mobilier adapté : banc ou chaise près des portes principales,
lieux de passages dégagés, cales pour rehausser fauteuils et canapés, placards amovibles en hauteur, plaques de cuisson sécurisées, lit rehaussé…
Il existe aussi différentes parades qui permettent d’ adopter les bons gestes au quotidien en adaptant son comportement.
En voici quelques exemples :
un levé (lit, fauteuil, canapé…) plus lent pour éviter les étourdissements
l’usage d’une canne voire d’un déambulateur,
des chaussures adaptées à sa pointure et semelles antidérapantes pour les chaussons,
une vigilance sur son alimentation pour limiter les risques de malaises, perte d'équilibre provoqué par une carence ou un affaiblissement (perte de poids par exemple),
une activité physique régulière pour conserver une tonicité musculaire minimum et continuer à exécuter les tâches quotidiennes.
Les causes des chutes sont multifactorielles. Dès les premiers signes indiquant un terrain favorable, la règle d’or est d’agir rapidement pour éviter que la situation ne se dégrade. Pour cela, vous pouvez vous adresser à des structures et des professionnels qui vous aideront à adapter l'ergonomie de son lieu de vie. Mais agir signifie également accompagner. Et pour cela, vous pouvez avoir recours à des professionnels compétents et formés à ces problématiques que sont les auxiliaires de vie.
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