Le printemps et les allergies : 6 conseils pour les personnes âgées
Publié le 24 mars 2025
4 minutes de lecture

Si la nature s’éveille avec l’arrivée du printemps, pour de nombreuses personnes, c’est aussi le retour des allergies ! Pollen, acariens, pollution… autant de déclencheurs qui peuvent provoquer des éternuements, des démangeaisons ou des difficultés respiratoires. Découvrez nos conseils pratiques pour prévenir et soulager les allergies printanières, et ainsi mieux profiter du retour des beaux jours !
Réduire la poussière et les acariens
Pour commencer, essayez de réduire au maximum la poussière et les acariens dans votre intérieur. Optez par exemple pour des sols durs (parquet, carrelage…) plutôt que pour de la moquette, qui a tendance à retenir les allergènes. Nettoyez très régulièrement vos tapis, utilisez des housses anti-acarien pour votre matelas, vos oreillers et votre couette, préférez les meubles en bois, en métal ou en cuir, plus faciles à nettoyer que les tissus, et lavez vos draps fréquemment pour éliminer les acariens.
Améliorer la qualité de l’air ambiant
Tentez également de dépolluer l’air de votre maison en aérant tôt le matin ou tard le soir, lorsque le taux de pollen est au plus bas, et évitez d’ouvrir les fenêtres en pleine journée, surtout lorsqu’il y a du vent. D’autres astuces consistent à installer des moustiquaires anti-pollen sur vos fenêtres et à investir dans un purificateur d'air avec un filtre HEPA (acronyme de l'anglais High-Efficiency Particulate Air signifiant à particules aériennes à haute efficacité) pour éliminer les particules allergènes. Évitez par ailleurs les bougies parfumées ainsi que les sprays d’ambiance qui peuvent irriter les voies respiratoires. Maintenez idéalement un bon taux d’humidité avec un humidificateur ou un déshumidificateur selon vos besoins.
Prévenir l’entrée des allergènes
Il faut essayer d’empêcher le pollen de rentrer chez vous. Pour ce faire, vous pouvez déjà retirer vos chaussures avant d’entrer dans votre maison, éviter d’aller sur votre lit avec vos vêtements après une sortie ou encore vous laver les cheveux en rentrant. Pensez aussi à nettoyer régulièrement les cadres et les rebords de vos fenêtres, des recoins où le pollen a tendance à s’accumuler, à brosser vos animaux de compagnie à l’extérieur pour limiter les allergènes sur leur pelage et à vous laver les mains après les avoir caressés. Évitez également de faire sécher votre linge à l’extérieur, car il peut capter le pollen, et limitez les peluches et objets décoratifs qui accumulent la poussière.
Procéder à un entretien régulier du logement
Comme vous vous en doutez, l’entretien régulier de votre intérieur est lui aussi essentiel pour limiter les allergies. Le simple fait de passer l’aspirateur, de dépoussiérer et de laver les surfaces réduit la quantité de pollen dans la maison. Il faut également nettoyer régulièrement les pièces humides (salle de bain, cuisine...) et bien les aérer de manière à prévenir l’apparition de moisissures. N’hésitez pas à demander de l’aide à votre auxiliaire de vie O2 si la tâche vous semble trop fastidieuse ou fatigante.
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Bien s’hydrater
Si prendre soin de votre intérieur est important, il faut aussi prendre soin de vous en veillant à bien vous hydrater. Une hydratation adéquate aide en effet à fluidifier les sécrétions dans les voies respiratoires, facilitant leur expulsion (notamment en cas de toux ou de congestion liée aux allergies). De plus, lorsque vous êtes bien hydraté, vos muqueuses nasales et respiratoires restent humides et capables de mieux piéger les allergènes avant qu'ils n'atteignent vos poumons. Cela aide à prévenir les irritations et limite les réactions allergiques.
Bénéficier d’un suivi médical régulier
Enfin, il est recommandé de consulter votre médecin traitant pour bénéficier d’un suivi médical régulier. Celui-ci pourra identifier les allergènes spécifiques qui déclenchent vos symptômes (pollen, acariens, moisissures ou autres substances), réaliser des tests pour confirmer ou affiner le diagnostic, et modifier ou ajuster vos médicaments (antihistaminiques, corticoïdes...) pour mieux contrôler vos symptômes. Il pourra en outre identifier les comorbidités respiratoires, comme l’asthme ou la BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive), surveiller vos capacités respiratoires et détecter d’éventuelles détériorations de façon précoce, donc prévenir les complications.
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