Communiquer avec une personne souffrant de troubles cognitifs : nos conseils
Publié le 1 juin 2021
2 minutes de lecture
La maladie d’Alzheimer impacte les fonctions intellectuelles des personnes qui en souffrent, nous obligeant à modifier notre manière de communiquer avec eux. Face à son interlocuteur victime de troubles de la mémoire, du langage, de l’autonomie ou même de changements d’humeur, s’adapter est la clé. Face à cette tâche difficile, voici nos conseils.
Adapter votre mode de communication
Garder son calme, continuer à échanger avec eux et leur permettre de s’exprimer : voilà la nouvelle feuille de route à adopter avec un proche âgé atteint de la maladie d’Alzheimer.
La question fermée s’avère être un moyen extrêmement efficace. Ce type de question doit être simple et courte et n’appelle donc pas de réponse réfléchie et détaillée. Ce qui va lui éviter de se sentir perdu face à la multitude d’informations que sa maladie l’empêche de traiter. Les aider à répondre par un simple « oui » ou « non » va apaiser les débordements et limiter l’agressivité et les troubles du comportement qui pourraient se déclencher face à une incapacité à trouver les éléments de réponse. Autre avantage de cette pratique, celle de prendre en compte ses sentiments et sa sensibilité qui sont eux aussi très chahutés et très présents tout au long de sa journée.
Exemples de questions fermées :
- « On fait un sudoku d’accord ? » au lieu de « Tu veux plutôt faire un sudoku, une partie d’échecs ou un mikado ? »
- « On va faire un Sudoku et après un Mikado d’accord ? » au lieu de « Tu préfères commencer par un Sudoku ou un Mikado ? »
- « Allez viens on fait un Mikado ? » au lieu de « Tu es d’accord si on commence par un Mikado ? »
Quelques clés pour réussir à dialoguer
Voici également comment réussir au mieux cette nouvelle forme de dialogue :
- Vérifier que toutes les conditions sont réunies pour qu’il vous entende et vous voit le mieux possible grâce à ses lunettes et ses prothèses auditives. Faites également attention à la manière dont vous vous positionnez par rapport à lui.
- Faites preuve de bienveillance et d’empathie, à la fois dans votre comportement, vos gestes, votre écoute et vos mots.
- Parlez de sujets positifs, aborder ceux qui lui plait et le met en joie.
- Soyez compréhensifs et patients, mettez-le en confiance, rassurez-le surtout dans les moments de panique dans lesquels il réalise que c’est difficile pour lui.
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